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Nous vous proposons de suivre en images un dimanche normal partout ailleurs mais tr s sp cial Marchiennes. Il s'agit du premier dimanche d'octobre, jour des Cucurbitades

Il faisait brumeux et frais ce dimanche 7 octobre 2007, t t le matin. Mais d j , quelques jeunes filles s'activaient se pr parer.

Des b n voles arrivaient sur le site de l'Abbaye d cor , quelques personnes peaufinaient la sonorisation, tout se mettait en place.

Le d cor tait install a et l dans la ville et des artisans prenaient place dans les stands alors que ces demoiselles se pr paraient encore.

Alexandre, responsable de l'organisation, faisait un dernier tour pendant que les jeunes filles se maquillaient.

Mais que se passait-il donc Marchiennes ? Des groupes de jeunes filles sortaient des loges, accompagn es d'artistes, pour se mettre en place.

La compta comptait les pi ces d'or. Les jeunes filles et l'El phant dans le Boa taient en place pour l'inauguration des ...

Cucurbitades, f tes de la courge et de la sorcellerie. Madame la Pr sidente et Monsieur le Maire coupent le ruban accompagn s de nombreuses personnalit s.

Suivent les discours de Madame la Pr sidente, Monsieur le Maire, Monsieur le D put JJ Candelier et de Madame Jeannine Marquaille, Vice-Pr sidente du Conseil R gional.

La tradition veut qu'ensuite, des personnes qui se sont particuli rement fait remarquer dans l'organisation soient intronis es dans l'ordre de la Cucurbite.

Chevaliers ou commandeurs vont se succ der sur le podium, reconnaissance des nombreux efforts des b n voles.

Alors que tout le monde est pr t la buvette, la c r monie est troubl e par les inquisiteurs, sous l'oeil amus d'un visiteur d guis .

Mais les Cucurbitades sont galement des d cors, ... et des spectacles ( ici Le Troupeau par la Cie Theater Rue Pietonne ).

Peu apr s, la Brasserie Dufour, un autre spectacle d butait ( Op ra de L gumes par la Cie Detournoyment ).

Les d cors de la brasserie Dufour taient particuli rement bien soign s mais toujours sur la base des courges.

L'exposition botanique se m langeait ainsi au d cor et le d cor se m langeait au botanique dans un accord parfait et agr able d couvrir.

Dans la matin e, des jeunes apprenties sorci res donnaient leur premier spectacle la brasserie Dufour.

Premi re repr sentation de cette sc ne devant le public et pas un faux pas. Le responsable des jeux anciens peut le garantir. Il veillait.

Non loin de l , certains s'adonnaient aux jeux anciens justement, ou d'autres en profitaient pour go ter la soupe au potiron.

D'autres encore pr f raient la tarte aux courges, ou une restauration rapide plus traditionnelle. Pour les amateurs, il tait possible de s'abreuver de cervoise locale, la Sorci re.

Pendant que certains jouaient, d'autres flannaient dans les rues pour d couvrir les nombreux stands.

Tant t gustatifs, tant t d coratifs, mais toujours des produits de qualit et de l'artisanat.

Telle est la r gle pour tre autoris avoir un stand aux Cucurbitade, comme nos amis des caf s Poitau ou des Bouquets de M lusine.

Quelques stands avaient un caract re plus informatif comme celui du parc naturel r gional Scarpe Escaut et il tait toujours possible de s'arr ter pour se d salt rer dans l'une des 3 buvettes.

Peu avant midi, le premier spectacle de l'El phant dans le Boa tait donn la brasserie Dufour.

Ces spectacles sont sp cialement cr s pour les Cucurbitades et donc in dits.

D'autres mises en sc ne de la troupe l'El phant dans le Boa se produisaient sur la place de l'Abbaye, juste avant le ...

Premier jet de pi ces par les sorci res de Marchiennes, moment toujours tr s attendu par le public.

Pendant que des enfants se faisaient maquiller, d'autres acteurs se pr paraient.

Les hommes de l'ombre pr paraient leur entr e. Au jardin public, un autre spectacle se d roulait pendant ce temps.

Le Banquet des Bourreaux, par la compagnie l'El phant dans le Boa faisait intervenir tour tour jongleurs et cracheurs de feu.

Par deux fois dans la journ e, le public a pu assister un grand moment de po sie avec l'envoutant spectacle F e l'un pour l'Ogre par la compagnie L Epate en l Air.

Les elfes se mettent aussi aux jets de pi ces et quelques petits demandent parfois la main les pr ciseuses pi ces que ne manquent pas de leur donner les sorci res.

L'apr s midi, la foule grossit pendant les jets de pi ces et mais la s curit veille pour viter tout probl me.

Les enfants ont particuli rement appr ci les spectacle Les Qui tils, produit par la compagnies Moutons de Vapeur.

Un peu plus tard dans l'apr s midi, au jardin des moines, une drole de danse a attir beaucoup de monde.

Les apprenties sorci res et les hommes de l'hombre accompagnaient les Elfes dans une danse sympathique qui a beaucoup plu aux enfants.

Pendant ce temps l , au jardin public, un nouveau spectacle d butait avec la collaboration du public. Il n'a vraiment pas peur de perdre la t te, ce petit bonhomme.

Jongleurs et musiciens jouaient de leur art alors qu'un spectateur mis contribution se demande ce qu'il va lui arriver. Le casque est de rigeur, on ne sait jamais.

Place et rue de l'abbaye, le spectacle qui a certainement le plus impressionn tait les XL Insects de la Compagnie Close'Act.

Chaque ann e, ils viennent avec des moyens impressionnant dans tous les sens du terme.

Qui n'a pas remarqu ces esp ces de fourmies g antes guid es par des tres tout aussi tranges ?

Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Y compris cette journ e sp ciale Marchiennes. Le spectacle de cloture allait commencer.

Des sorci res sont emport es par les hommes de l'ombre et m me l'aide du public n'y pouvait rien.

Elles furent donc li es aux piquets sur le b cher. Un dernier repas leur tait apport par les elfes sous le regard d'impuissance de l'une d'elles.

Mais sous les encouragements du public, elles r ussirent se lib rer et chapper aux flammes. Le b cher brulera une fois de plus sans elles.

Depuis quelques ann es, il est parmi nous ce premier dimanche d'octobre. Melgut, toujours aussi captivant, effrayant, et la fois sympathique.

Et voila le moment de l'allumage du b cher qui marquera la fin de cette journ e pas comme les autres.

Le brasier commence par l'int rieur pour gagner l'ensemble de la structure. C'est la fin d'une journ e qui aura n cessit pr s d'une ann e de travail.

EN VRAC, EN IMAGES, CE QUE TOUT LE MONDE NE VOIT PAS !

Petit hommage aux plus de 300 b n voles n cessaires la f te, que ce soit aux entr es, aux caisses, aux buvettes ou encore les plus de 30 elfes, apprenties sorci res, sorci res et hommes de l'ombre.

Comme chaque ann e, un tirage au sort est organis , les billets gagnants tir s au hazard par des mains innocentes d'enfants pris dans la foule. Ensuite, le feu sous haute surveillance des photographes et de la s curit , puis tout le site de la f te se vide. Un dernier regard sur les ruines de la brasserie Dufour en partant apr s tout le monde, laissant le site aux bons soins de la s curit . Et pleins d'images en t te telle ces sorci res au regard trange. Encore une superbe journ e pour les spectateurs et arrassente pour les organisateurs qui se termine mais bon, c'est promis, l'an prochain, on remet a !