L'histoire de la ville de Marchiennes est troitement li e celle de son abbaye. Voici
les principaux v nements marquants de son pass .
C'est en 630 que l'abbaye est fond e par Adalbaud, comte de Douai. Son pouse, Sainte
Rictrude, aristocrate d'Aquitaine, se retire dans le monast re la mort de son mari.
Cette derni re cr e en 643 un monast re de femmes qui cohabitera avec l'abbaye B n dictine
des hommes jusqu'en 1024.
En 851, les normands pillent et br lent le monast re.
En 879, ce sont des barbares qui envahissent et an antissent Marchiennes.
L'ann e 1349 est une ann e noire dans tous les sens du terme puisque la population est d cim e
par la peste noire.
De 1501 1542, l'abb Jacques Co ne arrive Marchiennes et restaure l'abbaye. C'est
l' poque de la prosp rit avec entre autres la cr ation du coll ge de Marchiennes, rue des
coles Douai.
En 1712, si ge de Marchiennes sous la domination Hollandaise. L'abbaye ayant fortement
souffert des combats, d'importants travaux sont entrepris pour sa restauration. De
nouveaux b timents sont ajout s. C'est ainsi que sont difi s le b timent de l'actuel
h tel de ville, le prieur , le presbyt re, le colombier et la ferme de l'abbaye.
En 1791, soit deux ans apr s la r volution fran aise, les moines b n dictins quittent
d finitivement l'abbaye pour se r fugier Cysoing. L'abbaye fera alors l'objet d'une
d molition quasiment totale.
On ne peut tudier l'histoire de Marchiennes sans passer par l'immanquable pisode Corbineau.
Jean-Baptiste Juv nal Corbineau, n Marchiennes le 1er Ao t 1776, g n ral d'empire sous
Napol on Ier d s 1808, sauva la grande arm e en d couvrant le passage gu de la B r zina.
Il mourut le 27 D cembre 1848. L'un de ses fr res, Constant Corbineau, p rit Eylau emport par un
boulet de canon sous les yeux de l'Empereur Napol on Bonaparte, alors que son deuxi me fr re, Hercule
perdit une jambe la bataille de Wagram. Tous deux taient galement g n raux d'empire.
Le XIX me et le XX me si cles verront l'arriv e Marchiennes de nombreuses industries
telle qu'une mine de charbon ; la fosse Sainte Barbe (1838 1848). Le nom de la ville
fut d'ailleurs cit quarante huit fois dans la version originale de Germinal, le c l bre
roman d'Emile Zola.
Marchiennes accueillera galement une sucrerie, une tannerie, une savonnerie, une
fabrique d'engrais, une scierie, une usine gaz, une fonderie, 4 brasseries, une
distillerie agricole et 4 moulins dont 2 vent et 2 vapeur.
Les premiers sapeurs pompiers arriveront en 1828 avec la cr ation de la compagnie
des sapeurs pompiers.
L'harmonie municipale sera cr e en 1836.
En 1860, la ville verra la mise en place de l' clairage public au gaz.
De 1874 1928, une verrerie fabriquant des vitres employera jusqu' 200 personnes.
Aujourd'hui, l'activit industrielle a totalement disparu mais quelques entreprises du
tertiaire sont implant es sur la commune.
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